Paroles de pros

Ils sont journalistes, rédacteurs scientifiques, chefs de pubs, responsables de projets, web designers… : ceux qui font les médias santé vous parlent de leur vision et de leur métier.

Jacques Gravier

Directeur de la rédaction du

Quotidien du Pharmacien

Bonjour Jacques,

Vous dirigez la rédaction du Quotidien du pharmacien depuis de nombreuses années. Vous avez vu évoluer ce métier et avez une connaissance fine des enjeux de ce secteur.

Quelle est votre analyse personnelle de l’évolution du métier de pharmacien ?

La profession évolue très vite. La crise du Covid-19 a accéléré une mutation qui avait déjà commencé. Et le mouvement va continuer. Alors que le manque de médecins fait qu’il est difficile d’obtenir un rendez-vous avec un généraliste, la pharmacie devient la porte d’entrée de proximité du parcours de soins. Les nouvelles missions du pharmacien vont bien au-delà de la vaccination et du dépistage. Elles sont axées sur la prévention, le bon usage du médicament et le suivi thérapeutique.

De quel type d’informations les pharmaciens ont-ils aujourd’hui besoin ?

Les pharmaciens sont très occupés par leur activité principale, la délivrance de médicaments, les nouvelles missions de santé publique que nous venons d’évoquer, et par la gestion de leur officine. Si l’on ajoute à cela toutes sortes de tâches administratives et la nécessité de résoudre au quotidien le problème des pénuries de médicaments, on comprend vite qu’ils ont besoin d’une information rapide, claire et synthétique sur des sujets précis : le médicament, l’évolution de la législation et des règlements concernant leur activité, l’économie, le droit du travail, la santé publique… Tout bouge très vite et ils doivent se tenir au courant pour rester dans le coup.

Comment le Quotidien du pharmacien œuvre-t-il pour outiller le pharmacien dans sa pratique ?

Nous répondons à ces besoins avec une newsletter quotidienne abordant l’essentiel des informations dont il a besoin, et des newsletters thématiques (actualités du médicament, questions juridiques, vie des groupements, etc.). Et nous publions un journal papier hebdomadaire, lui permettant d’aborder l’actualité de sa profession avec plus de recul et d’approfondir ses connaissances en matière de formation continue, sans oublier les questions de gestion et de marketing, ainsi que la révolution numérique. Le Quotidien du pharmacien, qui n’a jamais si bien porté son nom,  lui est devenu indispensable.

Retrouvez toute l’actu des pharmaciens sur lequoditiendupharmacien.fr

Tangxia Xu

Responsable traffic & data

Agence Profession Santé

Bonjour Tanxia,

Qu’est-ce que le retargeting ? Comment fonctionne-t-il et quels sont ses différents canaux ? 

C’est une technique qui consiste à proposer des annonces aux personnes ayant déjà visité un site web, pour leur rappeler d'y revenir  ! C’est un procédé très intéressant, puisqu’il permet de maintenir votre marque au centre de l’attention et de convertir de simples visiteurs en clients ! 

On identifie 3 canaux de retargeting :

           1 – Retargeting publicitaire sur des sites tiers 

           2 – Retargeting publicitaire sur les réseaux sociaux 

           3 – Retargeting publicitaire via triggered email sur des sites tiers  

Quelles sont les bonnes pratiques pour mener une campagne de retargeting efficace ?

Privilégier les formats classiques (megaban / pavé) IAB utilisés sur tous les sites pour le retargeting display. 

Il faut aussi être attentif à la segmentation et veiller à affiner son ciblage. Il est pertinent de pratiquer un AB testing sur les visuels et de les changer régulièrement pour continuer de surprendre et d’interpeler.

Dans l’expérience de l’Agence Profession Santé, quels sont les exemples de campagnes qui fonctionnent le mieux ?

Nous constatons que les opérations de type enquête ou auto-tests en ligne sont propices au retargeting. Mais aussi par exemple les opérations menées à l’occasion des journées mondiales de la santé.

Peut-on tout miser sur le retargeting ?

Non, on ne peut pas tout miser sur le retargeting car ce n’est qu'une partie d’une campagne remarketing. 

Il ne faut pas négliger la médiatisation organique en amont  : display sur les sites à forte audience, emailings sur des cibles précise, etc. Le retargeting vient en complément, il permet de resensibiliser les internautes et de les convertir au delà de nos propres canaux.

Vincent Chastagner.

Chargé de projet CRM & Data & Emailing

Groupe Profession Santé

Bonjour Vincent,

Quel est votre métier au sein du Groupe Profession Santé ?

Je suis chargé d’emailing, je m’occupe de paramétrer, router et analyser les campagnes emailings envoyées à nos bases de données.

Comment le Groupe Profession Santé est-il doté en matière de bases de données issues de son audience ?

Les bases de données du Groupe Profession Santé sont généralement constituées des informations collectées auprès de ses différents publics, tels que les médecins, les pharmaciens, infirmiers. Ces données sont collectées de manière transparente et légale, conformément à la réglementation en vigueur, et sont régulièrement mises à jour afin de garantir leur qualité et leur pertinence. Le Groupe Profession Santé utilise également des outils et des technologies de pointe pour segmenter et cibler au mieux ses publics en fonction de leurs intérêts et de leurs besoins spécifiques.

Quelles sont nos capacités à cibler finement les membres de ces bases ?

Le Groupe Profession Santé dispose de plusieurs outils et techniques pour cibler finement les membres de ses bases de données. Voici quelques exemples :

Segmentation : les données sont segmentées en fonction de critères pertinents tels que la profession, la spécialité médicale, la zone géographique, etc. Cette segmentation permet d'envoyer des messages personnalisés et pertinents en fonction des centres d'intérêt de chaque destinataire.

Personnalisation : le contenu des emails est personnalisé en fonction des données disponibles sur chaque destinataire, telles que son nom, son titre professionnel, ses préférences, etc.

Analyse comportementale : les comportements des destinataires (ouverture, clic, conversion, désabonnement, etc.) sont suivis et analysés pour mieux comprendre leurs intérêts et leurs besoins. Ces données permettent ensuite de personnaliser encore davantage les messages et de mieux cibler les destinataires.

A/B testing : Possibilité de faire des tests A/B pour mesurer l'efficacité de différents éléments de l'email (objet, texte, image, bouton d'appel à l'action, etc.) et optimiser les taux d'ouverture, de clic et de conversion.

En combinant ces différentes techniques, nous sommes en mesure de cibler finement les membres de nos bases de données et de leur envoyer des messages personnalisés et pertinents en fonction de leurs centres d'intérêt et de leurs besoins.

En tant que spécialiste des bases de données, pouvez-vous expliquer comment vous faites pour garantir un usage de vos bases éthique et conforme à la réglementation ?

Nous attachons une grande importance à la protection des données personnelles de nos utilisateurs et à la conformité avec la réglementation en vigueur, en particulier le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et la Loi Informatique et Libertés.

Voici quelques mesures que nous prenons pour garantir un usage éthique et conforme de nos bases de données :

Transparence : nous informons nos utilisateurs de manière transparente et claire sur la collecte et l'utilisation de leurs données personnelles. Nous leur permettons également d'exercer leurs droits (droit d'accès, de rectification, de suppression, etc.) sur leurs données personnelles.

Sécurité : nous mettons en place des mesures techniques et organisationnelles pour garantir la sécurité et la confidentialité des données personnelles que nous collectons, stockons et traitons.

Minimisation des données : nous collectons et traitons uniquement les données personnelles nécessaires à la réalisation de nos finalités, et nous ne conservons pas ces données plus longtemps que nécessaire.

Consentement : nous obtenons le consentement explicite des utilisateurs pour la collecte et l'utilisation de leurs données personnelles, en leur permettant de choisir les finalités pour lesquelles leurs données seront utilisées.

En appliquant ces mesures et en restant vigilants quant à l'évolution de la réglementation, nous sommes en mesure de garantir un usage éthique et conforme de nos bases de données.

En résumé, 3 conseils à donner pour le bon usage de ses bases de données

Respectez la réglementation : Il est crucial de respecter la réglementation en vigueur en matière de protection des données personnelles. Assurez-vous d'avoir obtenu les consentements nécessaires et de respecter les droits des personnes sur leurs données.

Segmentez et personnalisez les messages : Pour améliorer l'efficacité de vos campagnes d'emailing, il est recommandé de segmenter votre base de données et de personnaliser les messages en fonction des centres d'intérêt de chaque destinataire. Cela permet d'envoyer des messages plus pertinents et de susciter plus d'engagement.

Testez et mesurez l'efficacité de vos campagnes : Pour améliorer continuellement vos campagnes, il est important de tester différentes approches et de mesurer leur efficacité. Utilisez des outils de suivi des performances (taux d'ouverture, taux de clic, etc.) pour évaluer l'impact de vos campagnes et ajuster votre stratégie en conséquence.

En appliquant ces conseils, vous pourrez améliorer l'efficacité de vos campagnes d'emailing et garantir un usage éthique et conforme de vos bases de données.

Assia Mouloua

Traffic manager

Agence Profession Santé

Bonjour Assia,

Pourquoi est-il conseillé d’utiliser des posts  sponsorisés sur les réseaux sociaux ?

Il est conseillé d’utiliser les posts sponsorisés pour augmenter la portée, la visibilité et l'impact des publications sur les réseaux sociaux, et pour atteindre des objectifs spécifiques (traffic, conversion, visionnage, téléchargement…) avec un ciblage précis et des résultats mesurables.

Quels réseaux sociaux sont les plus adaptés pour cibler les acteurs dans la santé ?

Chaque réseau social a son propre public et son propre style de communication, il est donc important de choisir les plateformes qui conviennent le mieux à notre public cible et à nos objectifs.

Facebook est particulièrement utile pour atteindre un public plus âgé, les plus de 35 ans. De plus, de nombreux groupes de santé et de bien-être sont actifs sur ce réseau.

Instagram est un réseau social très visuel qui convient particulièrement bien aux marques de santé et de bien-être qui souhaitent mettre en avant leur produit ou leur service.

LinkedIn est un réseau social professionnel qui convient bien aux professionnels de la santé qui souhaitent établir des relations avec d'autres confrères et consœurs, échanger des idées et des informations.

Pour aller plus loin, il ne faut pas hésiter à assurer également sa présence sur Twitter et ainsi toucher les influenceurs et les médias, et Tik Tok pour cibler les plus jeunes.

Quels sont les principaux KPIs que vous suivez pour mesurer le succès de vos campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux ?

Voici quelques-uns des KPIs (indicateur clé de performance) les plus couramment utilisés pour mesurer le succès des campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux :

Taux de conversion : c'est le pourcentage de personnes qui ont vu la publication et ont mené une action souhaitée, telle que cliquer sur un lien, remplir un formulaire, visionner une vidéo…

Taux d'engagement : c'est le pourcentage de personnes qui ont vu la publication et ont interagi avec elle d'une manière ou d'une autre, comme aimer, commenter ou partager.

Taux de clic (CTR) : il résulte du rapport entre les clics et les impressions.

Il est donc important de sélectionner les KPIs les plus pertinents en fonction des objectifs de campagne et de son industrie, et de suivre leur évolution au fil du temps pour en évaluer l'efficacité.

Gilles Noussenbaum

Rédacteur en chef du magazine

Décision & Stratégie Santé

Bonjour Gilles,

De votre expérience dans les médias santé, selon vous, quels sont les plus grands enjeux pour une revue comme Décision & Stratégie Santé pour apporter une information utile et unique à ses lecteurs ?

Décision & Stratégie Santé, bi média, occupe une place spécifique dans les médias santé. Imaginé pour la communauté hospitalière, il est lu à la fois par des médecins, des pharmaciens et des directeurs d’hôpitaux et au-delà par les décideurs du secteur. C’est aussi un outil de décryptage non pas en même temps mais à deux temps. Le premier, avec la newsletter hebdomadaire, privilégie le temps chaud de l’actualité, le fait brut, les acteurs. Le magazine, publié cinq fois par an, en version papier, opte avec sa séquence Think Tank pour le temps long de l’analyse, de la prospective mais aussi de l’histoire. Avec les séquences E Santé , Santé et Environnement, Décision & Stratégie Santé jette un coup d’œil transversal sur les thématiques appelées à bouleverser les pratiques de soin, les prises en charge. Enfin, avec ses grands entretiens culturels, la santé n’est pas réduite à une vision techniciste. Bref, jour après jour, Décision & Stratégie Santé recourt au zoom et au panoramique pour mieux regarder l’actualité.

Quelle est votre perception des plus grandes évolutions qui attendent les médias santé dans un futur proche ?

Les médias santé, en dépit des difficultés économiques, sont promis à un bel avenir. Méthode Coué ? Sûrement pas. Face au flux de l’information, on n’a jamais au autant besoin d’opérer une sélection entre le périssable et l’indispensable. Alors que les percées scientifiques sont de plus en plus complexes à appréhender, un travail de médiatisation, d’explication s’avère incontournable. Enfin seuls les journaux médicaux réalisent ce lien entre l’information internationale et locale pour les lecteurs qui disposent d’un temps contraint, happés par leur exercice au quotidien. Mais en attendant ce nouvel âge d’or, ils nous faut affronter les tempêtes actuelles. Après la pluie…

Vous êtes un journaliste chevronné ET un médecin généraliste en activité : comment puisez-vous dans vos deux expériences pour les nourrir mutuellement ?

Ce double regard oblige à la pratique de l’accommodation en permanence. Il a aussi une vertu, celle de ne pas se payer de grands mots creux ou d’envolées lyriques. En permanence, le médecin se préoccupe de son patient, le journaliste de son lecteur. Le généraliste, au lieu de se limiter sa pratique au quotidien, perçoit les mutations à venir. Quant au rédacteur en chef, par le retour au réel opéré par les échanges avec les malades, il conserve un regard critique sur le microcosme. Est-ce cela que l’on appelle gagnant-gagnant ?

Betty Mamane

Directrice des rédactions de

infirmiers.com & cadredesante.com

Bonjour Betty,

Vous avez pris vos nouvelles fonctions depuis le 1er janvier 2022 et vous êtes une journaliste chevronnée de la presse scientifique.

Quel regard portez-vous sur le rôle et l’évolution de la presse santé ?

La crise du COVID a sans aucun doute eu un effet catalyseur ou accélérateur sur la teneur et le mode de diffusion de l’info santé. L’obligation du travail en distanciel a généré, en compensation d’un traitement loin du terrain, une agilité et une inventivité nouvelles avec la création des webinaires, l’essor des échanges en ligne et sur les réseaux sociaux. Avec les limites qui y sont associées : à savoir une déferlante de « fake news » et d’informations erronées. Le réseau social Facebook a ainsi, sur le seul mois d’avril 2020, affiché des avertissements sur 50 millions de publications problématiques[1]. De quoi assoir la légitimité d’une presse experte dont le temps n’est pas celui de l’immédiateté mais celui de la démonstration. Une presse qui doit non seulement se faire le relais d’une actualité riche mais aussi la décrypter au mieux pour répondre à la fois aux attentes des professionnels de santé qui s’y réfèrent mais aussi d’un public plus large et moins averti qui vient chercher l’information à sa source.

Votre parcours dans le journalisme scientifique vous a baignée dans les nombreux secteurs de la santé -hôpital, industrie, recherche… : comment vous servez-vous de cet atout pour traiter de l’actualité des professions paramédicales et de leur environnement ?

J’ai eu effectivement la chance de nourrir mon parcours professionnel en me confrontant tour à tour au monde de la recherche scientifique, avec ses temps longs et ses exigences, celui de la médecine, avec ses difficultés d’exercice et sa force d’ engagement, l’univers hospitalier, ses valeurs et ses missions. Et me voici amenée aujourd’hui à traiter des enjeux de santé à travers le prisme de la profession infirmière, dont la mission se trouve de fait au plus près des patients, au plus près de notre réalité à tous… C’est un défi passionnant que j’espère relever au mieux avec la faculté de mise en perspective qu’à pu me conférer mon expérience.

Pour vous, qu’est-ce qui donne le plus de sens à votre métier ?

Toujours le même désir d’écouter, comprendre et expliquer. Raconter les femmes, les hommes et le monde… en l’occurrence celui de la santé.

[1] https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2020/07/10/medias-et-journalistes-a-l-epreuve-du-covid-19_6045784_3236.html

Retrouvez toute l’actu des professions para-médicales sur infirmiers.com et cadredesante.com

Aurélie Dureuil

Directrice de la rédaction

Le Généraliste

Bonjour Aurélie,

Vous êtes depuis le 1er juin dernier, la nouvelle directrice de la rédaction du Généraliste, le journal de référence des médecins généralistes.

Quel regard portez-vous sur les tendances en matière de presse santé ?

Le contexte sanitaire des derniers mois a mis la santé au cœur des préoccupations des Français. Les médias grand public ne passent plus un jour sans traiter d’un sujet santé. La presse spécialisée a elle cet enjeu d’accompagner les acteurs du secteur de la santé qui sont en première ligne en leur apportant de l’information fiable et pointue.

Vous êtes issue d’une culture très digitale : comment vous servez-vous de cet atout pour traiter de l’actualité des médecins et de leur environnement ?

Le numérique est aujourd’hui présent dans la vie de tous les jours. Un médecin ne pose pas son smartphone quand il entre dans son cabinet pour revenir au téléphone à cadran ! Nous devons suivre cette mutation en faisant en sorte que nos articles soient accessibles quelque soit le mode de lecture : du mobile à l’ordinateur en passant par le magazine papier.

En parallèle, les nouvelles technologies deviennent de nouveaux outils pour le médecin pour la gestion de son cabinet mais aussi pour la prise en charge des patients. Il est important de pouvoir leur fournir de l’information sur les enjeux liés à ces outils numériques.

Pour vous, qu’est-ce qui donne le plus de sens à votre métier ?

J’attache une grande importance à fournir de l’information « utile » aux lecteurs, c’est-à-dire une information qui répond aux problématiques qu’il rencontre au quotidien mais aussi de façon plus ponctuelle, qui lui donne un éclairage sur le contexte social, qui lui apporte les dernières actualités médicales…

Le Généraliste a cette force d’allier l’actualité aussi bien socio-professionnelle que médicale, des dossiers qui permettent de faire le point sur une thématique spécifique, ainsi que la formation médicale continue. Mais aussi de mettre en lumière les professionnels et leurs initiatives et d’être catalyseur d’échanges sur le site internet et dans ses pages.

Ce nouveau challenge sera-t-il l’occasion de faire évoluer la ligne éditoriale de ce titre ?

En effet, c’est prévu ! Mais chuuuut… c’est en préparation, je vous en reparle bientôt.

Retrouvez toute l’actu des médecins sur legeneraliste.fr

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